BIOGRAPHIE
Quand tous les médiums fleurissaient et se diversifiaient, il y a eu le désir de s’en tenir à La Peinture… Ce jeu des mains et de l’œil tellement riche mais si ancien aussi.
La rencontre avec Leonardo Cremonini professeur aux Beaux arts de Paris fut déterminante pour manipuler l’outil, l’étudier et se battre avec ses limites (diplômé en 1990).
En suivirent 30 années de peinture la moitié du temps sur les routes, avec un outil simple et léger, le pastel gras sur des fonds à la tempéra, ou s’arrêtant plus longuement à Paris et autour de la Méditerranée pour élaborer des toiles plus méditatives.
Une œuvre qui s’est d’abord attachée à regarder le monde dans sa trivialité, parkings, routes et voitures, de nuit comme de jour. Mais en recherchant comment, au delà de la sensation immédiate, l’écho du souvenir organise la peinture et lui donne, dans son doute, poésie.
Après une longue familiarité avec les bords de mer, les grands espaces de la montagne et des hauts plateaux entrent de plus en plus dans la respiration d’Olivier de Mazières. Arpentés dans les Alpes suisses, les Pyrénées espagnoles ou les chemins de l’Aubrac.
Des voyages en Chine et au Japon l’entraînent aussi à regarder d’autres organisations spatiales, au contact avec les techniques de la peinture orientale.
Invité en Géorgie, il y a retrouvé récemment la vitalité d’une ville en plein bouleversement et l’intensité de la montagne en Touchétie.
Et durant toutes ces années le travail sur le portrait des proches est resté une ascèse pour fortifier le regard sur le réel.
Depuis 30 ans, une, parfois plusieurs expositions annuelles, principalement à Paris, mais aussi à l’étranger, Berlin, Barcelone, Luxembourg, Miyajima, montrent son travail.
Ses œuvres figurent dans les collections du FNAC, de la collection Colas, du Ministère des Finances et de nombreuses collections particulières en France et à l’étranger.